Pour l'occasion, je laisse la parole à André Torrent,
l'un des rares professionnels fidèles à sa mémoire

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(si celui-ci existe encore... car beaucoup disparaissent au bout d'un moment)

Vous reconnaîtrez-vous sur les photos ? Et si nous profitions du confinement pour voyager dans le temps, et savourer à nouveau le moment où Claude François, prince de la chanson française, arpentait la scène de Commentry pour un concert du tonnerre ?

Voici quelques informations sur le passage de Claude François en concert au théâtre municipal de Commentry. Pour Claude François, ce sont seize années de carrière, de 1962 avec son premier disque « Le Nabout twist » au 11 mars 1978, date de sa mort et seize années avec de nombreux succès qui ont traversé le monde et le temps.
Il est donc venu chanter à Commentry, début des années soixante-dix, au cours d’une de ses tournées en France. Le livre « Le Théâtre frappe ses trois coups » écrit et publié en mai 2010, par Mireille Boutterin et
Laurence Debowski, a permis de dater plus précisément les photos, qui auraient été prises à la fin de l’année 1970.

Voici maintenant les Claudettes, jamais bien loin du chanteur

Les spectateurs avaient cinquante années de moins qu’aujourd’hui. Difficile de reconnaître certains visages, mais certains Anciens d’aujourd’hui se
reconnaîtront peut-être alors qu’ils ou qu’elles étaient, adolescent(e)s.

(Par Jean-Baptiste Carton, publié le 22 avril 2020 sur lasemainedelallier.fr)

Le théâtre était complet pour accueillir le chanteur mais aussi Michèle Torr qui a assuré la première partie et le groupe rock les Missiles. Un 2e concert de Claude François aurait du avoir lieu à l’aérodrome en 1972. Il a été annulé à cause de la météo.

(Par ?, publié le 11 mars 2018 sur estrepublicain.fr)

Hénin-Beaumont :

1973

Claude François

met le feu à la salle

des fêtes

Troisième volet de notre série remontant le temps à la recherche des personnalités culturelles, politiques ou ayant marqué l’Histoire de France qui sont passées par l’Héninois.

Après Jacques Brel et Saint-Aubert, sans transition, nous arrivons à l’année 1973. En ces temps-là, les jeunes sont partagés entre deux familles, celle qui écoute religieusement du rock chaque week-end à la Chaumière de Carvin, au Piblokto de Dourges ou à l’Eden Ranch de Loison ; et puis celle, bercée à la variété française, qui se pâme devant le hit-parade de Guy Lux, les émissions de Maritie et Gilbert Carpentier et les émissions de radio d’André Torrent et Jean-Loup Lafont. Ceux-là n’auraient pour rien au monde manqué le concert, qu’au printemps 1973, l’office municipal des sports organise dans une salle des fêtes fraîchement rénovée.

Cette année-là, après Maxime Le Forestier, Rufus et Bernard Haller, et avant Ange, Catherine Lara et Stone et Charden, Hénin-Beaumont accueille Claude François, avec Patrick Topaloff. Les filles sont hystériques et il faut même aller en déloger une, planquée dans les toilettes afin de tenter d’y surprendre son idole.

Pour éviter que la soirée dégénère, les rugbymen de l’Olympique héninois assurent le service d’ordre. Car le maire, Jacques Piette, n’a qu’une crainte, celle de voir sa salle des fêtes flambant neuve détériorée par des fans par trop déchaînées. Mission finalement accomplie malgré le flot de jeunes filles très empressées de grimper sur scène pour s’imprégner de la sueur de Cloclo.

(Par ?, publié le 21 juillet 2015 sur lavoixdunord.fr)

 

A l’occasion de la sortie du film "Cloclo", retour, à travers nos archives, sur les passages bordelais du chanteur

C’était vraiment une autre époque ! Les stars n’avaient pas à être rares, Claude François sortait des 45-Tours à la chaîne et, en marathonien de la scène, il se produisait quasiment chaque année à Bordeaux. « Affluence record », titre, par exemple, « SudOuest » le 29 juin 1969, au sujet de la fête des municipaux FO. « Fête champêtre », dont la vedette est Claude François, « ridé à quatre épingles, sous le fond de teint qui déteint dans la moiteur du parc bordelais ». « Depuis que l’idole s’est fait un nom avec deux prénoms, il pourrait semer une émeute en chantant le journal officiel », observe le journaliste.

Claude François apparaîtra souvent sur les scènes bordelaises, toujours en costume aussi cintré que scintillant. Notamment en mars 1973, lors du « Gala du feu » organisé par les pompiers à l’Alhambra, rue D’Alzon, avec, en première partie, un « nouvel espoir de la chanson », le jeune Alain Chamfort. En août de la même année, l’infatigable Cloclo se produit au Macumba, puis en février 1975, « Cloclo fait un triomphe » au Palais des Sports (qui existait déjà !), face à « 4000 Bordelais survoltés ». Mais l’abattage n’est pas vraiment un gage de qualité… En juin 77, le chanteur joue aux Quinconces ; « Sud Ouest » titre : « Claude François, une bombe à retardement ». Le journaliste Jean-Marc Faubert déplore : « Attendu à 21 heures sous son chapiteau, il n’a daigné se montrer que trois heures plus tard […] Un tel procédé, tout cavalier qu’il soit, obtient l’effet recherché. L’idole adulée l’emporte à la fin des fins sur les quelques grincheux qui évoquent la politesse des rois… ».

Revoilà Claude François quelques mois plus tard, en août 77. Dans son compte rendu, Jean-Marc Faubert décrit « un énorme tape à l’œil à l’américaine », « une esbroufe permanente », avant d’évoquer l’envers du décor. « À vouloir trop en faire, Claude François devient odieux. En tournée, il est le patron, exigeant et irascible. Dans sa roulotte transformée en loge, il passe son temps à terroriser son entourage. » Jean-Marc Faubert raconte les coulisses de son interview du chanteur. « On me conduit dans la salle du trône. Le roi semble en forme. Il est maquillé et a revêtu son habit de lumière. Il n’aurait jamais admis de me recevoir avant que le dernier bouton de sa veste pailletée n’ait été astiqué. Une fille a égaré la clé d’un camion-vestiaire : "C’est une imbécile, commente l’adorable Clo-Clo. J’ai toujours pensé qu’elle n’arriverait à rien" ». La chute du papier regrette « la splendeur disparue des yéyés »…

Chaque samedi de l’été, à 11h30, Objectif Gard vous propose une plongée photographique 50 ans en arrière grâce aux précieuses archives d’Hervé Collignon (1927-1998). Ce photographe travaillait alors pour le compte du journal Le Méridional. Ce troisième épisode évoquera Claude François et Nîmes.

Eh oui, Claude François est venu dans les arènes alors que sa carrière était au plus bas. Parfaitement. Un rebondissement nîmois aura une sacrée importance sur la suite de la vie publique du chanteur le plus célèbre des années Podium.

 

Elles en ont vu passer quelques-uns nos belles arènes. Ils y sont passés mais n’y ont pas toujours laissé leur nom ou un souvenir impérissable.  Des chanteurs plus ou moins connus aux gloires de la tauromachie en passant par les stars de l’opéra, du théâtre ou encore de la danse… Claude François aussi y a une histoire.

(Par Anthony Maurin, publié le 25 juillet 2020 sur objectifgard.com)

Pour les amis qui me suivent, ils savent que en-dehors de Claude, j'aimais également beaucoup les crooners. D'ailleurs, je trouve que dans ces chansons plus tendres, il était aussi un excellent crooner !

Et, tout comme moi, il les appréciait.

Et comme je viens d'ajouter une biographie de Perry Como, je vous invite bien sûr si vous le voulez à venir m'y rendre visite, mais tout d'abord à écouter ce titre qu'il avait interprété avant Claude et que, je pense, vous apprécierez également...